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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 14:17
C'est ma copinaute Anne-Valérie, celle qui sera en vacances au-même-endroit-au-même-moment, qui m'a soufflé le titre de ce billet.
Oui car aujourd'hui on commence le Tetris 3D : rentrer tous nos sacs faits avec amour, dans la Clio. Du grand art. C'est l'ours qui s'y colle, il est remarquable. Moi je me contente de rajouter des trucs au dernier moment.

Je suis finalement plus optimiste qu'il y a quelques jours.
Surtout que je sais qu'Anne-Valérie a fait et repassé 5 lessives, ben moi une seule (naaan, pas repassée, juste faite).
En plus des quelques vêtements, serviettes et affaires de toilette il faut donc juste caser des couches (plein), des victuailles (un peu) (la supérette locale est chère mais vu le coût de l'essence pour aller à Laon s'approvisionner, la différence de prix n'est sans doute pas significative), mon PC, et comme le pointait Laurence hier, un CD de comptines.
Ah oui, et les poussettes - mais bon, au pire j'aurai les pieds dessus.

Alors on va être fringués style homo sapiens, mais tanpi (comme dirait mini qui copie tout ce que je dis), on n'y va pas pour faire un concours de mode (comme dit l'ours qui n'aurait guère de chance de gagner : déjà, il ne passe un pantalon que s'il y a du monde - notez que je ne compte pas dans "du monde" ).
Pis on passera l'essentiel de notre temps en  pyjama ou en maillot de toute façon.

En parlant de maillot j'ai commis une grosse bourde. Suivant le conseil avisé d'Anne-Valérie posté ici quelques jours plus tôt, et profitant du fait qu'on passait dans un magasin de sport acheter des couches étanches pour la poupette et des brassards pour la nounette, je suis allée essayer qq maillots de bain. Histoire de tenter une stratégie frontale plutôt que l'esquive déjà organisée avec des bas de maillot et des t-shirts-brassière.

Je les ai essayés. Dans la cabine je veux dire. Entre le maillot une pièce en lycra gaufré, super chouette sur le mannequin mais qui me donne l'air de ma grand-mère, ou celui dans lequel je ne peux pas rentrer à la fois mes fesses et mes seins (pourtant il avait l'air spécial grosse poitrine celui-là avec sa brassière intégrée), et les deux pièces qui me boudinent le ventre et me font comme un petit tatouage triangulaire autour du mamelon, je n'ai pas trouvé grand chose, en plus tout est noir ou gris. Les couleurs et le peps, c'est pour les bonnets C.

J'ai appelé l'ours, pour qu'il me dise ce qu'il en pensait, parce que je n'avais vraiment pas l'impression d'être présentable. Et je positive, là.
Et là il m'a regardée, il m'a vue. Oh non.
Il a dit très doucement, en tentant de me ménager - un peu maladroitement : "non mais de toute façon, tu seras en paréo".
Et voyant mon visage qui prenait l'eau, il m'a caressé le bras (la nounette était suspendue à l'autre) et a ajouté un truc qu'il n'avait jamais dit avant et qui était très gentil "mais ça me convient, ma choupinette". Je sais c'est pas supra romantique, mais c'est le mieux qu'il puisse faire pour me dire que même comme ça, je lui plais "quand même".
Enfin j'ai pleuré, terrée dans la cabine, de longues minutes avant d'oser sortir reposer tout ce que j'avais essayé, sauf un haut dans lequel je rentre les deux tiers de mes lolos et qui ira peut-être avec un bas de maillot que j'emmène (si jamais j'ose le porter).


Et pourtant, ça fait le troisième pot de Nutella que l'ours entame et que je laisse dormir sur son étagère.
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 11:54

Attention âmes sensibles s'abstenir.

Car j'ai suivi l'idée de Kriss (oui pardon j'ai toujours la tête dans la préparation du séjour, chuis même cool avec mes filles, c'est beau les vacances) et, reconnaissant la sagesse du conseil, j'ai essayé mes maillots de bain pour m'habituer à ma silhouette pachydermique (faut aussi que je révise les noeuds des paréos).

Impossible de remettre la main sur celui que j'avais en Martinique, quand j'avais encore tellement de bide que j'avais l'air enceinte (en même temps je l'ai appris sur place mais je l'étais, enceinte).
Je me rappelle que je n'avais trouvé dans la valise qu'un bas de maillot, j'avais oublié le reste à la maison, j'ai pleuré 45mn sans m'arrêter quand je m'en suis aperçue (et là je me suis dit qu'il fallait peut-être que j'utilise le test que j'avais emporté).

J'ai donc essayé les autres maillots, ceux que je mettais avant, quand j'osais me balader en bikini, bref quand je pesais 8kgs de moins et que je n'avais pas deux popotins de la même taille côté pile et côté face ...

Alors le premier constat c'est qu'il y a des poils qui dépassent (je vous avais dit que c'était pas pour les âmes sensibles). Ahem, il y a du boulot : pour l'instant la question c'est pince à épiler ou rasoir ? (la réponse est dans la question), histoire de limiter les dégâts, genre ridicule-malgré-elle plutôt que baleine-et-pas-soignée . Mais bon, ça se traite.

L'autre constat c'est que j'avais tellement anticipé l'idée de moi comme faisant de l'ombre au bibendum, que c'est plutôt une bonne surprise : les deux popotins rentrent dans tous les maillots, il n'y a que le maillot de bain de grossesse qui ne soit pas du tout seyant (pas que les autres le soient mais j'ai juste l'air de ne pas réaliser que je suis grosse, alors qu'avec le maillot de grossesse j'ai juste l'air grosse).

Mais alors j'ai pris à mon tour un fou rire nerveux : il n'y a pas un maillot ou un haut dans lequel j'arrive à rentrer mes seins de mère nourricière.
Donc soit je fais style "balconnet très léger" avec beaucoup de monde à la rambarde (attention dessous), et dès que je fais un mouvement dans l'eau j'ai un téton qui prend l'air, enfin l'eau, soit faut que je sois très créative .
Ca va finir comme en Martinique, j'avais utilisé des t-shirts brassière en lycra, je dois encore pouvoir y rentrer plus de la moitié de mes nichons.

Kriss j'ai retrouvé tous les paréos. Vous croyez que je peux les garder dans l'eau ?

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 21:36

 

Signe des temps et à ma grande stupéfaction, le fait de mettre la photo de ma balance en tête d'un de mes billets il y a quelques semaines a fait doubler le nombre de passage sur mon blog.

Et j'ai eu plein de gentils et intéressants commentaires, de lectrices TOUTES concernées, même celles dont j'aimerais avoir la silhouette

 

Pas de chance, je n'étais pas très inspirée ce jour là et mon post a dû en décevoir plus d'une, cherchant soit des informations, soit l'énergie pour se lancer, le soutien pour tenir, une raison de différer encore, voire un grand éclat de rire face au REGIME, le vrai le dur le vilain.

 

Ben oui mais je n'en fais pas.

 

Alors je me suis quand même documentée.

En ce moment, le plus hype fashion méga trend, c'est le régime Dukan (là j'ai hésité à mettre le nom, avec les moteurs de recherche je vais avoir 200 visites par erreur - vont être déçus - mais bon, c'est lui la star du moment).

Sinon (je ne cite que des classiques) :

la diète protéinée

la diète méditerranéenne

ouète ouate chère,

la chrononutrition,

le mono aliment,

le sport

le rééquilibrage

 

Et je laisserai dans l'ombre tous les médicaments sensés aider à maigrir, entre l'escroquerie et le danger – j'ai moi-même pris à 18 ans en toute bonne foi une molécule mise en cause ensuite dans des complications pulmonaires graves (ben oui on m'avait expliqué à 15 ans que j'étais obèse et à 17 ans que j'étais quasi boulimique, un traitement choc s'imposait).  

 

Le sport, oui, c'est efficace, c'est surtout déculpabilisant, et c'est surtout pas évident à concilier avec le marathon quotidien imposé par des moutards préscolaires, surtout quand on allaite. On y croit pour après.

Sinon, sans le sport, un régime, ça veut dire changer son alimentation, choisir-réduire-peser-organiser pendant une période plus ou moins longue (si possible moins), le temps de revenir à ses amours lipidiques et/ou glycémiques ... (ou pas, selon son métabolisme et ses gènes)
et alors là, il est de bon ton de commencer par dire que naaaaan ça ne va pas vous faire maigrir, blablabla, ce qu'il faut c'est du BON SENS et de la VOLONTE.
Vilaine velléitaire que vous êtes, qui voulez aller trop vite, et prétendez pourtant ne rien céder du plaisir de manger, tsss-tsss, vous allez vite replonger, et couler à pic avec les kilos repris.

 

Bon, en vrai bien sûr que vous allez maigrir.

 

La question ce n'est même pas à quel prix ?

Ce n'est même pas pour quoi faire ?

Ce n'est même pas pour qui ?

Ce n'est même pas et après ?

C'est peut-être pour combien de temps ?

C'est peut-être aussi vous vous aimerez mieux après ?

 

Moi non. Mais au moins je me regarderai en face. C'est mignon, une femme qui regarde son reflet dans les vitrines.

 

J'ai perdu 500g depuis le dernier billet. Youpi. Encore 2 ans.

Voyons les choses de manière positive : je finirai bien par peser moins de 9 fois le poids de la poupette. Ne serait-ce que parce que elle, elle grossit …  (hein que j'ai bien choisi ma référence ?).

 

A part ça, la poupette, quand elle veut elle dort la nuit. Mais je l'aime. Mais quand elle veut elle dort.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 12:01
L'arrivée d'un bébé est toujours une tornade dans le couple, et le nôtre retrouve doucement un équilibre.
L'ours vire à nouveau Choupinou, et se montre très efficace dans son soutien quotidien, qu'il s'agisse comme ce matin de s'occuper de la poupette - toute joyeuse et gazouillante au réveil - pour me laisser comater misérablement une demi-heure de plus, ou qu'il s'agisse comme hier soir de faire dîner deux demoiselles de 30 mois pendant que les mamans pouponnent en papotant béatement au téléphone avec une autre copine éloignée ...

Alors en regardant les fleurs qu'il m'a offertes (un bouquet rapporté le même jour que le rosier nain de la nounette, si c'est pas attentionné), et devant une scène sentimentale d'un film sentimental, je me suis tournée vers mon compagnon et j'ai sussurré "j'aimerais bien aussi un baiser de cinéma ..."

L'ours m'a répondu sans relever la tête "ben un baiser de cinéma, ça veut dire qu'ils font semblant et qu'on n'embrasse pas en vrai" et il s'est replongé dans sa BD.


Je l'aime quand même.
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 07:00
Enfin, Elsa dort.

Elle en a de la chance.
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 20:00

L'ours a acheté un pot de nutella.
Genre le maxi-pot.
Qu'il mange à la cuillère.

Au moins il a accepté de le cacher (il ne l'a pas caché loin, mais je pense qu'il l'a caché haut ...)


...

Pour l'instant je suis brave : j'ai pas cherché.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 15:13
Ayé, j'y suis allée.
Chez le dentiste, je veux dire.
Ca vaut le coup d'être signalé, parce que la dernière fois que j'y ai mis les pieds, il y a 8 jours ... j'en suis ressortie direct, blême, tremblante, et ma dent à soigner ... restant à soigner.
Humiliation suprême, c'est mon dentiste qui m'a mise à la porte, gentiment mais fermement : "j'aurais bien tenté le coup mais si vous me faites un malaise je ne saurai pas allaiter à votre place votre joli bébé". (Pas faux).

Pourtant, je n'ai rien contre les dentistes (je ne vais pas dire que je n'ai pas de dent contre eux parce qu'on doit la faire un peu souvent). Triste à dire mais j'ai l'habitude. J'ai même pris la technique pour me rincer la bouche sans avoir le filet de bave qui tricote entre moi et le gobelet. Je m'installe en terrain familier, et je profite d'un moment de répit où je peux m'allonger (!) - pendant que le praticien bricole dans des coins que je ne verrai jamais, et pose des questions auxquelles je suis incapable de répondre sans le mordre. J'adore les dentistes bavards. Ma précédente dentiste me torturait, mais elle m'amusait trop quand elle philosophait - alors j'y retournais. 
Pourtant, j'ai super peur d'avoir mal.
Et d'ailleurs, en général j'ai super mal.
Les dentistes sont quand même bien formés : c'est de plus en plus rare que j'aie mal quand ils me soignent. De fait, l'effet de l'anesthésie ne s'estompe qu'une fois que je suis sortie du cabinet, trop tard pour les insulter (maintenant je suis tellement rodée que j'emporte du paracétamol dans le sac à côté du chéquier).

Quand j'étais petite j'y allais pour l'aquarium et les poissons.
Mais quand j'étais petite, je n'avais pas de carie.

Maintenant j'ai à chaque fois une mauvaise surprise. Evidemment dans un coin impossible à atteindre, malgré la super brosse électrique offerte par l'ours. J'ai plus de couronnes que les familles royales européennes réunies. Bon brossage, m'a-t-on dit pourtant, mais pauvres gènes.

Enfin il y a 10 jours, j'étais assez tranquille : je devais juste revoir mon dentiste pour qu'il me montre la meilleure technique de brossage, histoire de bien l'enseigner à mes filles.
Et puis aussi, j'avais un amalgame qui avait sauté - le trou avait l'air petit, mais bon, vu mes gènes, il vallait mieux se dépêcher de soigner ça. En plus comme il y avait plein d'aliments qui se coinçaient dedans, j'avais peur d'avoir mauvaise haleine.

Le verdict est tombé : carie sur une dent de sagesse.
Pourtant on avait tout bien contrôlé fin octobre 2007 ... mais ensuite, pendant que j'étais occupée à être enceinte puis à allaiter mon bébé, une carie avait démarré ... et rongé ma dent. C'est l'émail qui avait fini par céder. Rien à faire : extraction obligatoire.
Déjà, le mot, ça fait changer de couleur. Et puis je suis sentimentale, alors encore une dent qui s'en va, c'est chagrin.
Mais bon. On est brave ou on ne l'est pas, j'ai repris rendez-vous.

Ben on ne l'est pas. Brave, je veux dire.

Tout avait pourtant bien commencé. Ma copine Sabrina m'avait rassurée : "ça ne fait pas mal, c'est le bruit qui est spécial" . On avait réquisitionné ma belle-mère pour garder mini, micro dormait dans sa poussette, et mon soignant avait commencé à endormir mes craintes de ses commentaires bon enfant ... sur les enfants ... (mes filles et ses petites-filles qui ont le même âge).

Là où ça s'est gâté c'est quand il a brandi l'aiguille d'anesthésiant.
Vous avez déjà vu un truc pareil ?
Moi oui. Souvent même (pauvres gènes). Mais là, avec les nuits striées, la peur de la piqûre ... j'ai bondi en arrière, failli renverser le plateau, et fondu en larmes - tout ça en même temps.
Comme l'adrénaline annule l'effet de l'anesthésiant, et surtout que le matériel doit être trop cher pour risquer que je shoote dedans, mon dentiste, après avoir attendu 1/4h pour voir si je me calmais, m'a jovialement mise à la porte. Et donné rendez-vous une semaine plus tard.

Ca fait donc une semaine que j'ai une haleine de chacal, malgré tous les nombreux brossages à m'en limer les gencives.

Et depuis 15h  ce jour, c'est fini. L'un des seuls petits bouts de sagesse qu'on pouvait officiellement m'attribuer a été extrait, RIP.

Je vous laisse, je vais aller me perfuser du doliprane (okazou).





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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 22:17
Alors voilà, hier c'était la "reprise".
Bon juste une journée ... administrative ... le temps de poser des congés payés et de préparer un congé parental, en attendant soit une place en crèche, soit les 9 mois d'Elsa et la fin de la surveillance pendant son sommeil.

Ca a bien commencé, avec toute cette neige ma route habituelle était barrée. Je suis sympa, j'y suis allée quand même . Le papa était aux commandes pour garder les mouflettes, à qui j'ai expliqué la situation et donné les consignes : "aujourd'hui c'est moi qui pars au travail et papa qui reste à la maison : vous avez le droit d'être odieuses".
Je suis partie très tard finalement, le temps de bien gaver ma poupette au cas où la séance biberon se révèlerait difficile. L'essai du samedi n'était qu'à demi concluant - depuis l'hôpital, on n'avait pas retouché au bib, et micro a un peu oublié à quoi ça sert.

Chouette tétine, hé ...
Enfin arrivée sur place ... grosse bouffée de nostalgie.
J'aime mon travail.
Il me manque.
Une partie de mes collègues a quitté l'entreprise, à la faveur d'un plan de départ, j'ai changé de chef, et presque tous les projets que j'avais mis sur les rails en partant ... y sont restés.

On me dit "génial, tu as de la chance, tu vas pouvoir profiter de tes filles plus longtemps".
J'aime mon travail.
Je ne suis pas sûre de profiter tant que ça de mes filles, entre le manque de sommeil et le manque de réalisations concrètes ... le travail c'est ma santé, j'ai besoin de cette facette pour mon équilibre.
Mais bon, je dis ça aussi, peut-être, parce que je n'y retourne pas tout de suite.

En attendant, on en a pour encore au moins 3 mois des Mardi de Sabrina. Elle est pas chouette la vie ?
(je tiens à préciser qu'Alyssa a repris tout son poids et même plus ).
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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 18:17

L'énergie va décroissant dans cette maison.


Faut dire que mini s'est levée tôt, et donc ses parents aussi.

On a bien fait la danse des sioux autour des cadeaux de Kriss véhiculés et postés par Loune.
On a aussi fait la danse de Peter Pan (le dernier dévédé emprunté par l'ours à la médiathèque de son boulot). 

Et en plus, en début d'après-midi, mini-fauve m'a fait tourbillonner sur place, en courant - elle - dans tous les sens pendant 20mn dans 3 cm de boue, pour trouver, rapporter et jeter des cailloux, marrons, bâtons et autres trucoïdes terreux ... dans la grille d'aération d'un parking (personne en dessous je vous rassure).

Je me suis dit que c'était sûrement une activité Montessori improvisée, d'autant plus efficace que c'était spontané. Je n'allais pas stopper comme ça un truc super pour sa motricité fine et son sens de la logique (histoire de trier les cailloux et les bâtons trop gros qui ne passent pas dans la grille), alors j'ai laissé faire, le fond du puits d'aération étant déjà tapissé de feuilles mortes et autres fruits d'hiver, ahem, j'espère quand même que personne ne nous a vues.

 

Il a tout de même bien fallu arracher mini fauve à ses joyeux - et inlassables - aller-retours, ne fut-ce que parce que moi, quasi immobile pour cause de poupette ventrale, je crevais de froid.

 

Et un peu plus tard, en rentrant des courses avec ma poupette en chinado, alors que j'avais laissé l'ours en train de lire à mini fauve son nouveau magazine, j'ai trouvé ça :

 

Mini dort encore ... 

 

Et puisque vous avez eu l'indulgence d'applaudir nos chansons (et que ma nounette avait bien mangé son déjeuner, ce qu'on a fêté avec son dessert favori … et une impro rimée en "a"), voici (tadadam) :

Le Tango du Dessert

Le plus beau de tous les bébés du monde,

c'est celui que je serre dans mes braaaas …

La plus belle de toutes les nounettes du monde

c'est celle qui mange sa glace au chocolaaaaat !

J'ai connu bien des enfants par le monde

Mais mon cœur bat vraiment pour ces deux là.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 19:47





Après les nuits hachées, on va parler d'un autre sujet qui pèse lourdement sur l'esprit de la nouvelle mère de famille que je suis.

On va parler kiloentrop et grobidon.

Fun. Je compte sur votre participation active 

 

Il y a plusieurs angles d'attaque possibles

- acheter des vêtements qui se détendent, comme ça on a la sensation de flotter dedans comme si on avait perdu du poids (très déculpabilisant)

- péter l'élastique de son pantalon … comme ça il tombe sur les hanches et on croirait qu'on a maigri (on croirait pas longtemps mais c'est toujours ça)

- acheter des vêtements à la taille qu'on vise (démoralisant à court terme, même pas motivant ensuite parce que le temps qu'on y arrive la mode a changé)

- penser à ce que l'on veut gagner plutôt qu'à ce qu'on veut perdre (très transcendental)

- s'attacher aux grilles de l'Elysée et faire la grève de la faim pour protester contre la disparition de la sécurité sociale (c'est du préventif). Attention : arrêter de manger c'est même pas garanti, j'ai pris 5kgs pendant l'hospitalisation de la poupette et je pense que j'ai avalé moins que ça, et encore au début c'était que de l'eau ou de la soupe (le poids de l'hérédité et du stress).

 

J'ai toujours été ronde - ou en tout cas c'est toujours l'image que j'ai eue de moi.

C'est pas la mode. Les hommes, si on leur assure que c'est pas sexy ils le croient ... et c'est pas marrant de ne pas s'habiller comme on voudrait parce que rien de ce qu'on trouve joli sur les autres ne tombe correctement sur soi.

J'ai envie que mes filles me trouvent belles, et leur père aussi, même s'il ne pensera jamais à le dire (suis même pas sûre qu'il pensera à le penser).

Et surtout j'ai envie de pouvoir m'habiller facilement le matin.

Ca c'était pour ce que j'ai à gagner.

 

Il faut quand même préciser que tout ça n'est pas un hasard, et que j'ai du mal à m'extraire de ce labyrinthe là.

Le plaisir de manger, la jubilation de céder à sa gourmandise, la sensation de satiété, ce sont des choses très compliquées pour moi. La nourriture a construit une carapace pour l'adolescente que j'ai été, tout en se conformant à une instruction qu'on n'a pas réalisé qu'on me donnait. Il y a j'imagine des choses parfois difficiles à digérer.

J'ai connu les régimes, les poudres et les larmes, la pesée quotidienne, le journal des aliments, l'obsession de "ne pas y penser" qui est incohérente dans son  concept même. Je sais que tout ça trace le plus court chemin vers l'obésité.

J'ai arrêté. C'est lourdingue (et je n'ai ni le temps ni l'argent).

 

J'ai trouvé un équilibre quand, pour me préparer à l'effort de grimpette dans le "chemin de l'Inca", j'ai monté un escalier mécanique pendant des heures, dans une salle de sport mal aérée (pouah) à côté de mon boulot … en lisant un livre et en évitant de regarder les cours de fitness où des dames sanglées de mini combinaisons en latex agitaient leur corps soigneusement modelé (et se promenaient nues dans les vestiaires, chose que je n'ai jamais pu faire et que je n'avais pas demandée de leur part non plus).

J'ai été sidérée de constater que j'avais perdu une taille au bout de 3 mois.

Ca tombait bien, je venais de commencer à me mélanger avec l'ours, je me sentais plus sortable, surtout quand on ne sortait pas.
 

Pis j'ai fait un bébé et plein de graisse autour.

La césarienne je ne conseille pas, si on ne veut pas voir son ventre tomber par-dessus la cicatrice (elle est invisible la cicatrice : ce serait cool, en bikini).

Et je n'avais pas perdu mon ventre qu'il se regonflait déjà sur une deuxième promesse. Et hop, une deuxième grossesse à +20kgs …

J'ai commencé à perdre tout doucement pendant ce deuxième allaitement, 0,5kg par semaine c'était le bonheur

et paf, un impondérable, et hop retour aux 15 kgs à perdre au retour de l'hôpital. Je n'étais pas fière d'y penser quand même. Mais ça m'a bien gonflée.

 

Je vous le dis tout net : je ne fais pas de régime. Et si j'en commence un, je ne le dirai pas - à personne.

Pas que je ne vous fasse pas confiance : vous n'allez pas m'inonder de suggestion sur LE régime trendy du moment, ni me saouler d'un "allez, c'est pas une petite part de gâteau qui va te tuer" / "oh, un petit chocolat, ça ne fait pas grossir". Vous allez me réconforter, m'encourager, et me parler de votre cellulite, ça fait du lien et on se sent moins seules.

 

Ca c'est un truc que je n'ai jamais compris, cet acharnement des gens sur ceux qui font leur coming-out de régimeux, cette jouissance à briser leur détermination en leur insérant quelque chose de plus entre les lèvres, par chantage à la politesse … ça les rassure, les gens, de regarder les failles des autres ? moi tous ces stratagèmes m'horripilent.

Et puis mes kilos sont publics, alors qu'au moins ma lutte reste privée.

 

Non, je venais juste célébrer une petite victoire : je viens de passer SOUS le seuil psychologique … où je pèse moins que 10 fois le poids de mon bébé.

 

Oh yeah.

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