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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 13:51

Je vous ai laissées avec la présentation de mon parcours autour de l'arrêt des régimes.

Je continue.

Tout ceci n'est qu'une méthode, hein, ce n'est pas la vérité universelle et je ne fais pas de prosélytisme.

Mais il se passe des choses pour moi et j'ai envie de le faire partager

(alors je casse le suspense tout de suite : en 1 mois j'ai pas perdu un gramme, mais d'après le bilan dont je parle aujourd'hui je vais d'abord stabiliser mon poids et je perdrai plus tard) (j'ai la foi, après tout ma "binome", inscrite le même jour et qui a un comportement alimentaire différent a déjà perdu 2,5kgs sans se restreindre).

 

Le principe, que je n'ai pas encore décrit, peut se résumer comme suit (c'est pas exhaustif et je débute mais c'est ce que j'en ai compris)

- si on grossit, c'est qu'on mange trop,

- rien de ce qu'on mange en ayant faim ne nous fera grossir, tout ce qu'on mange sans avoir faim nous fera grossir,

- il y a deux moteurs qui nous font manger : soit la faim, soit les émotions (si c'est pas l'un c'est l'autre),

- on peut manger moins mais tirer plus de plaisir de ce qu'on mange.

 

Ce dernier point étant une bonne nouvelle pour moi parce que je vais clairement passer le reste de ma vie à manger nettement moins qu'avant.

 

La première étape était une étape d'observation de mon comportement alimentaire.

Ce qui est sympa, c'est qu'il ne s'agit pas des listes détaillées que j'ai pu faire pour les nutritionnistes que j'ai vus ("ah-ah, vous avez mangé deux fois des sandwiches dans la semaine ?" sur le ton de toi ma poulette je sais pourquoi tu es grosse, tût tût, que d'erreurs alimentaires).

 

Là on n'observe pas le contenu ou la quantité dans l'assiette. Juste : j'ai mangé sans faim ? ou j'avais faim ? Si j'avais faim au début de ma prise alimentaire, est-ce que j'ai mangé au niveau de ma faim ? ou au-delà ? etc.

 

Ca permet de faire un bilan sur 2 axes (schématiquement) 

- la faim (je sais repérer ma faim ? la comprendre ? la respecter ? )

- les émotions (celles qui me font manger pour rechercher du réconfort, pour me distraire d'un malaise ... voire qui me font partir en  vrille dans des compulsions alimentaires ou des pertes de contrôle que j'essaie ensuite de réparer ...).

 

et de définir un parcours personnalisé, en commençant par s'attaquer au plus urgent (dans mon cas, les émotions). 

 

Ca permet aussi de s'observer.

Finalement, écouter ma faim, ça je sais. Donc je l'ai fait.

La simple idée que si j'attends d'avoir faim pour manger, alors rien de ce que je mangerai ne me fera grossir, ça m'a furieusement détendue.

 

Oui, alors je ne saurais pas l'exprimer aussi brillamment que les spécialistes, mais disons que la faim, c'est la jauge de l'organisme qui signale qu'il faut faire le plein, recharger les batteries.

On remplit, on recharge, jusqu'à l'indicateur de satiété, et pendant que le corps consomme tout ça, on attend d'avoir à nouveau faim pour manger. 

Sinon c'est trop.

Ca ne viendrait à l'esprit de personne de rajouter de l'essence dans une voiture une fois que le réservoir est plein ? Ben le corps c'est pareil.

Sauf que l'essence elle coule sur vos doigts, alors que le corps, si on le remplit au-delà de la jauge, il stocke.

 

A noter qu'on ne s'intéresse pas au qualitatif, épinards vapeur ou chips à la mayonnaise ça ne change rien au processus, si la nourriture est plus riche la faim reviendra plus tard épicétout, l'équilibre alimentaire se fait sur plusieurs semaines.

...

(et là, 4 ans à emmerder ma nounette pour qu'elle mange des légumes et des fruits tous les jours m'explosent à la figure ... j'ai mis le sujet de côté pour l'instant)

 

Bref, l'idée est donc de manger quand on a faim, et de s'arrêter quand on n'a plus faim (et de ne pas manger quand on n'a pas faim, c'est un autre volet du programme).

.

Dit comme ça c'est simple, mais en fait, reconnaître sa faim physiologique c'est pas toujours évident. Moi j'ai de la chance, je perçois bien la sensation. Et je perçois l'arrêt de la faim.

 

Et donc, j'étais bien détendue.

Du coup, j'ai pas fini la tête dans le paquet de chocapic.

J'ai quand même eu des compulsions, hein, mais des petites, rien à voir avec les aller-retours dans la cuisine la semaine d'avant, fébrile, oppressée, à serrer les poings pour ne pas manger du pain ou des biscuits parce que c'est pas possible de grossir plus, pour finir la tête dans le paquet de chocapic (oui, je l'ai déjà dit)(mortel, le paquet familial king size de chocapic, ça ne devrait pas être en vente libre).

 

J'ai aussi expérimenté - ça tombe bien j'étais en vacances - l'incertitude sur "j'ai encore un creux là ? si j'attends 5mn ça passe ?" . Avec 3 mouflettes à table il y a toujours de quoi s'occuper 5mn pour voir si oui ou non j'ai encore un peu de place pour le fromage blanc aux fraises. (Chouette, j'ai encore un peu faim)(euh, assez pour manger tout le bol ?)

 

C'est bien de l'avoir fait en vacances parce que c'est plus compliqué au self du boulot. Peux pas rapporter mon yaourt si je n'ai plus faim, peux pas remettre au frigo pour le dîner le plat que je n'ai pas fini (pour avoir de la place pour ma tasse de Bonjour, c'est sacré).

Ca m'a permis de voir quelles quantités de nourriture correspondaient à mes besoins.

La mauvaise nouvelle, c'est que non seulement j'ai besoin de 2 repas par jour (on oublie les préceptes "jamais sauter de repas, blablabla", rappelez vous : l'idée c'est qu'on mange quand on a faim sinon c'est une violence qu'on s'inflige), mais qu'en plus, j'ai pas besoin de beaucoup de nourriture à chacun de ces repas.

La poisse.

La bonne nouvelle c'est qu'il est prévu dans mon parcours de m'apprendre à déguster, profiter des moments où je mange et finalement me satisfaire mieux de ces portions réduites, que quand j'avalais pleins de machins dont je sentais à peine le goût.

 

Mais alors LE truc qui m'a sidérée, attendez, c'est de la magie. Je vous explique.

Vous me connaissez, je suis une grande curieuse. Je suis allée fouiner sur le site (c'est un suivi en ligne) et j'ai trouvé une discussion sur la satiété. Quand on n'a plus faim. Mais pas la satiété genre "peau du ventre bien tendue, repue". Non. La satiété sélective (ou rassasiement sensoriel spécifique, je fais pas exprès de me rappeler je suis une scientifique ...)

Vous savez, quand votre enfant n'a plus faim pour ses haricots verts mais mangerait bien un babybel et des bonbons au chocolat silteplaitmamanquejaime.

Eh bien si. Ca existe pour de vrai.

(et là, 3 ans à rembarrer la nounette sur le thème "si t'as pas faim pour les légumes t'as pas faim pour le dessert" m'explosent à la figure, culpabilité puissance 10, notre dame de la Nutrition qu'ai-je fait ?)

 

Ce qui m'avait tiré l'oeil dans la discussion c'était un type qui annonçait, euphorique, qu'il avait fait l'expérience de la fin du plaisir gustatif !! Il mangeait une pizza et d'un coup paf ! elle s'était mise à avoir un goût de carton. Il avait encore faim, pourtant .... mais pas de cet aliment là.

Et moi je me suis dit, mon coco, les champignons de ta pizza ils ne venaient pas que de Paris hein

(au passage les champignons de Paris poussent dans des caves à Saumur, je le dis parce que j'y ai habité et il faut rendre à Saumur ce qui n'appartient pas à Paris).

 

N'importe quoi le type.

 

Sur ce, le midi, j'ai mangé une salade.

Et là,  à la moitié, truc de fou, j'avais jamais fait attention : elle a perdu son goût. Pour de vrai.

Mais j'avais déjà vécu ça.

Sauf que d'habitude je finis mon assiette (tout en me disant, c'est trop, je devrais m'arrêter - mais sans savoir pourquoi je pense ça - et après j'ai l'impression d'être toute gonflée, mais la salade ça peut pas faire de mal non ?)

(et voilà, il y en a une qui suit : ça dépend si on a faim).

 

Du coup j'ai arrêté de la manger.

Bon, je l'ai mise au frigo hein.

On reparlera de la question du gâchis et de ma répugnance à jeter les aliments.

 

J'hésite à continuer parce que c'est vraiment très long ... mais en même temps autant aller jusqu'au bout de cette étape.

Oui parce qu'il y a un autre truc que j'ai observé.

Ta-daam..

 

C'est que quand j'ai mangé sans faim, c'était pas seulement dans des cas de compulsions.

C'était aussi au moment de faire la cuisine, ou de débarrasser (vu qu'on était en vacances, j'ai souvent été dans ces situations).

 

C'est un fait, je n'aime pas gâcher.

Alors s'il reste un quart de tomate, un bout d'avocat, deux boulettes de viande trop cuites ...

je vais pas jeter ça à la poubelle quand même.

 

Je le mange.

 

Et bien sûr, quand les filles n'ont pas fini leur assiette de pâtes (froides à force), car je refuse férocement de les obliger à finir leur assiette (c'est comme ça que je suis devenue grosse)

... qu'elles en ont laissé l'équivalent d'une cuillère chacune, pas de quoi refaire un plat réchauffé plus tard,

je vais pas jeter ça à la poubelle quand même.

 

Je le mange.

 

Et pendant que je notais ça le soir

je me disais

 

je ne me voyais pas comme ça quand même.

Une poubelle de table.

 

Depuis, j'ai arrêté.

 

La suite au prochain épisode

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 15:31

Je crée aujourd'hui une nouvelle rubrique, qui parlera d'un sujet qui me concerne de près.

 

J'ai envie de garder une trace de mon parcours. En espérant qu'il y aura un parcours dont je pourrai rendre compte.

Qui me connaît s'en doute : ça a un rapport avec mon surpoids.

 

Je vais tenter de tenir un journal détaillé dans une page pour laquelle je n'ai pas encore créé de lien, je ne suis pas sûre de l'intérêt que ça peut avoir. Et je vous tiendrai au courant de l'avancement de mes réflexions.

 

Je vais commencer par expliquer ce qui m'amène à ce travail sur moi, et je vous raconterai mon historique de surpoids pour comprendre le contexte (rangez vos mouchoirs, c'est tellement classique ...). Si vous êtes pressée ou sans questions de poids qui pourrait résonner, je pense que ce qui suit est un peu détaillé pour ne pas vous ennuyer.

(j'aurai prévenu mon ours). J'espère ne pas vous mettre mal à l'aise en me dévoilant (au figuré s'entend, je ne dévoile plus guère mes bourrelets en vrai).

 

Le titre vient d'une révélation que j'ai eue (et que je n'avais guère exploitée faute de savoir comment le faire), en écoutant dans une émission télé dont j'ai oublié le nom (peut-être E=M6 ?) un spécialiste dont le nom ne m'avait pas marquée non plus.

Ce monsieur avait expliqué que "même un yaourt 0% vous fera grossir, si vous le mangez sans avoir faim".

Ca, c'est du lourd.

De quoi donner une piste.  

Vite entravée par la masse de contraintes, de croyances, et surtout de mécanismes affectifs qui prennent plus de place chez moi que la faim physiologique. 

 

N'empêche, ça avait l'air vachement vrai. Tapé au coin du bon sens. Riche d'enseignements et d'espoir. Au point que je m'en souviens encore.

 

Je me rappelle aussi une émission où on suivait les approches de plusieurs personnes pour maigrir, dont une mince et une obèse. La mince tentait ce qu'on appelle aujourd'huil la méthode Dukan (sans succès), l'obèse suivait une approche que je trouvais très intéressante, avec un spécialiste qui avait plutôt l'air d'un thérapeute. Il s'intéressait aux moments de vie où elle avait grossi, et la faisait pédaler dans la campagne à jeun jusqu'à ce qu'elle découvre la faim ou manger des tartes salées avec pour ordre d'en acheter autant qu'elle pensait pouvoir en manger, d'en manger jusqu'à satiété et de jeter le surplus à la poubelle.  

 

Ma copinaute Chandler nous a parlé il y a un an, avec bienveillance (mais aussi un soupçon d'apitoiement qui m'a bloquée) d'un site sur lequel elle avait trouvé une approche différente. Approche qui demandait un travail sur soi mais lui avait permis de perdre en douceur ses 5kgs de trop.

 

Je vais vous dire, le poids et moi, c'est toute une histoire.

On m'a imposé mon premier régime à 15 ans, sous la pression de ma mère (dont les motivations restent obscures à mes yeux), qui avait obtenu de l'imbécile pompeusement nommé nutritionniste qu'il m'explique que j'étais obèse (je faisais moins de 60kgs pour sans doute 1,55m). Et qu'il me prescrive un régime restrictif - consciencieusement saboté ensuite par ma mère qui a pu ainsi me démontrer l'ampleur de ma veulerie. 

Bon. Ca doit être à cette époque que je suis tombée dans les crises d'hyperphagie (la boulimie soft en clair, des crises où on avale n'importe quoi  en très beu de temps : on appelle ça Binge Eater Disorder maintenant parce qu'ils ont toujours des super noms pour tout aux USA - bien servis en matière de désordre alimentaire).

 

A 18 ans, 56kgs pour 1,59cm, on m'a prescrit - toujours à la demande de ma mère - de l'Isoméride. Un marteau pour écraser une mouche. D'ailleurs ça m'a donné super mal à la tête mais bon, faut ce qu'il faut. N'empêche, je n'ai pas perdu 1g.

Avec le recul, j'ai eu du bol, il y a eu des greffes coeur-poumons avec cette saleté.

 

C'est à cette époque que j'ai appris que j'avais des microkystes aux ovaires, ce qui expliquait un déséquilibre hormonal qui me rendait poilue, et sûrement grosse (c'était forcément à cause de ça).

 

Je ne veux pas charger ma mère, hein, on fait de son mieux avec les ressources qu'on a et c'est ce qu'elle faisait, en proie à ses propres conflits intérieurs.

On ne peut pas dire qu'elle m'ait rendu service sur ce coup cela dit.

 

La suite a été une longue lutte contre le poids, avec des restrictions féroces entrecoupées de brèves mais intenses pertes de contrôle, et une période assez euphorique de victoire et de stabilisation à l'époque où j'ai rencontré l'ours. Je me préparais au Chemin de l'Inca, sport cardio intensif, deux tailles de perdues sans efforts et une vraie détente par rapport à l'alimentation. C'est la seule époque de ma vie où j'ai acheté un pantalon taille 36 (parce que je faisais presque du 38 et que chez H&M ils ont tout compris au commerce ils indiquent une taille de moins que la taille réelle).

Je pense qu'on le verra bientôt transformé en robe pour la nounette.

 

Et puis il y a eu les mouflettes. Impossible de perdre tous mes kilos de grossesse, très difficile de maintenir le sport, deuxième grossesse rapprochée, accident de la poupette, terreur et désespoir, 5kgs pris en une semaine sans manger (et là, 4 ans après je n'ai toujours pas compris le phénomène mais ce que j'ai pu avoir honte de m'être pesée en me disant qu'au moins il y aurait peut-être une bonne nouvelle vu que je n'avais rien avalé depuis 8 jours ... raté, en plus).

 

J'ai découvert Weight Watchers Online. J'avais toujours pensé que c'était un truc daté et inefficace, avec des réunions de gros habillés Marks & Spencers, qui s'encouragent autour d'une balance. Très peu pour moi, pas du tout mon fonctionnement, moi je préfère être une grosse cachée et j'ai appris à ne jamais parler de mes régimes. Mais bon, par internet, ça pouvait le faire. Et une copine avait bien réussi, ça donne envie. 

J'ai découvert un rééquilibrage et un suivi alimentaire, complètement compatibles avec une vie en société. Avec la reprise du sport j'ai pu tenir 4 mois en cachette (même de l'ours, qui ne connaît rien au sujet, ce bienheureux, et oscille entre ricanements et commentaires involontairement désobligeants, c'est bien intentionné mais j'ai pas besoin de ça en plus)(j'espère qu'il s'est arrêté de lire plus haut ). Et j'ai perdu 10kgs et remusclé mon petit corps de jeune trentenaire multipare. J'ai enfin pu porter la veste en cuir en taille 40 achetée la veille du jour où j'avais appris ma première grossesse (bien joué) et même, j'ai pu m'habiller dans le style Lilly Rush (pantalon et chemisier blanc ajusté), l'idole de l'ours dans la série Cold Case (il vous dira que non, surtout s'il lit encore, mais il avait quand même enregistré l'épisode quand on était à la maternité avec la nounette).

Bref, j'étais enfin revenue à mon corps "normal", celui dans lequel je me reconnaissais et qui ne me faisait pas honte (oui je vous épargne quand même le pathos pour un premier billet).

 

Et là, paf, joie, bonheur et consternation, test de grossesse positif. Pas du tout prévu à ce moment, pas vraiment crédible biologiquement (c'est quoi ce déréglage de la plomberie ? j'étais sensée ovuler 10 jours plus tard !) mais puisque je vous ai déjà parlé de mes microkystes aux ovaires ça ne vous surpendra pas plus que moi. Et hop, à nouveau 20 kilos de grossesse dont seulement 5 de perdu en accouchant (alors ça, 3 ans plus tard ça m'énerve encore).

 

Et me voilà, jeune quadra (j'aime bien être toujours jeune), avec 3 mouflettes et plein de kilos bien installés.

Et deux ans de régime sans succès.

C'est sûr que l'âge et les prédispositions familiales n'aident pas, mais je suis quand même la seule grosse de ma fratrie.

Et puis ça pèse (hahaha) dans mes rapports avec les enfants (j'ai bien braqué la nounette qui refuse de voir un légume ou un fruit autrement qu'en peinture, le contraire de ce à quoi j'aspirais en somme). 

 

Il y a des changements de dizaine auxquels on ne peut rien.

Mais je ne veux pas passer cette dizaine là sur ma balance.

 

Alors l'autre jour, je regardais songeusement le chiffre qui remonte malgré mes efforts (on parlera peut-être un jour de la volonté de fer des régimeux comme moi ... cette volonté dont on les soupçonne de manquer, alors qu'ils en ont au contraire tellement que ça les dessert (sans mauvais jeu de mot)(bon d'accord, il est nul mais ça me fait marrer)).

Et je me suis dit

1) que je ne voulais pas prendre 500g de plus

2) que je n'étais pas capable d'affronter un nouveau régime. Pas que je n'y arrive pas, hein, je perds du poids ... mais tant d'efforts et de temps pour perdre si peu, sans jamais réussir à stabiliser, ça me renvoie une image infiniment négative et ça me mine le moral.

Et puis je ne comprends pas le rôle de mon hypothyroïdie dans mes difficultés.

Et puis ça ne peut pas être ça la vie, à regarder les amis manger sans se prendre la tête pendant qu'on se torture. 

 

Alors je suis allée me renseigner sur cette histoire d'arrêt des régimes. 

J'ai trouvé qui était l'intervenant dans les 2 émissions qui m'avaient marquées.

J'ai trouvé le chemin du blog de Caro, Pensée de rondes, qui racontait son parcours avec ce médecin.

J'ai réussi à télécharger l'émission "Régimes, la vérité qui dérange"

Et je suis allée voir sur le site indiqué par ma copinaute Chandler.

Après 15 jours de réflexions et de lecture sur le sujet, je peux dire que je suis totalement convaincue par le sujet. Et que j'ai même très envie d'en parler à mes copines et copinautes ... pour dire probablement la même chose et sur le même ton que Chandler.

 

Mais moi je trouve qu'on ne reçoit une réponse que quand on a posé la question.

Et en plus même si je suis convaincue par la démarche, je n'en suis qu'au tout début du "parcours" de réflexion.

Alors j'attends avant de leur en parler. 

 

On va voir où ça m'emmène.

Et pour une fois, l'ours sera au courant (s'il a lu jusqu'ici).

 

Rarissime : des images de moi

  Eté 2011, ça déborde de partout 

(merci d'applaudir mon courage de sortir cette image) 

http://i79.servimg.com/u/f79/09/01/63/29/motdel10.jpgNouvel an 2013, après 6 mois d'arrêt des régimes, ça

déborde encore plus : ça vallait le coup de se pourrir la

vie pendant 2 ans. (Ouaip je suis une dancing queen)

  http://i79.servimg.com/u/f79/09/01/63/29/motdel11.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour l'instant, j'en suis à retrouver mes sensati

ons de faim et de plaisir alimentaire. Sauf que cette fois, je saurai comment exploiter cette compréhension.

 

Allez, après tout cet épanchement, à bientôt des nouvelles sur ce sujet d'actualité (bah oui, c'est la saison des régimes avant l'été). 

 

Note à l'ours qui a lu tout le billet alors qu'on l'avait prévenu de ne pas le faire : ne pas oublier de faire des compliments à sa choupinette, ou si c'est trop dur, au moins des avis positifs, comme quoi elle lui plaît, même avec ses kilos en trop. Ou même des avis positifs sur d'autres sujets, hein, on prend aussi (ce qui est rare est précieux).

 

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to be is to do             (Socrate)
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La vie a plus d'imagination que les rêves (La Belle Histoire, Lelouch)